Le 4 novembre 2019, près de 50 personnes se sont réunies chez Multimondo pour des pratiques spirituelles de différentes visions du monde. Organisé par la Fédération pour la paix universelle en coopération avec le Temple Krishna de Langenthal et Brama Kumaris, l'événement a permis aux participants des 4 coins du monde de faire des exercices de méditations concrets.
Chantal Chételat Komagata, SG d'UPF, a d'abord expliqué la relation entre pleine conscience, mysticisme et méditation. Elle a mis en évidence le but de toute méditation: horizontalement de permettre d'atteindre l'unité corps-esprit de faire l'expérience de la pleine conscience et verticalement de s'approcher du divin et de baigner dans le mysticisme.
Avant de se lancer dans les exercices, Raney Sunna a interprété des chants turques.
Ensuite Kevin De-Carli a parlé de l'origine et de l'importance des danses dans le judaïsme et a montré ses compétences en la matière. Afin de rendre la danse plus accessible au public, il a expliqué des pas plus simples et tous se sont mis à danser en cercles concentriques au son de musique d'Israël.
Les corps ayant suivi la musique et le mouvement de l'ensemble, c'est ensuite Barbara Böhni qui a expliqué les 4 sortes d'états de conscience et quelques aspects de la méditation hindoue avant d'entamer un exercice de méditation que tous ont suivi les yeux ouverts ou fermés. Elle a mis un petit "diamant" auto-collant sur le front de chacun pour marquer le troisième oeil et l'emplacement de l'âme.
Finalement, c'est José Arnoldi qui a demandé à un religieux de son temple d'expliquer la nécessité de se connecter sans cesse au divin, et qu'une méthode est la récitation d'un mantra. Accompagnés des instruments typiques, tous ont scandé les lignes écrites au son de la musique.
Une réflexion d'une participante a mis en évidence la tendance de personnaliser le divin de manière masculine. La discussion a montré à quel point les noms et le genre donné à Dieu est relatif à la culture et la langue. L'exemple de "hananim", qui est le nom coréen pour Dieu, a été donné: il n'a pas de genre et signifie L'UN comme une unité harmonieuse entre masculinité et féminité.
Après ces réflexion, c'est le norimaki japonais, les chutneys hindous, le raisin et le lassi à la mangue, offerts par les communautés Krishna et unificationniste, qui ont attiré l'attention des personnes présentes. Tous ont profité de l'ambiance chaleureuse pour discuter et créer de nouveaux contacts.