La contribution de la Diaspora africaine à la paix ici et là-bas / The contribution of the African Diaspora to Peace here and there
The Swiss Universal Peace Federation has been organizing events to celebrate Africa Day for 10 years with various organizations particularly in the bilingual French-German region of Biel. The events commemorate the anniversary of the signing of the OAU agreements of May 25, 1963 and show the contribution and cultural richness of the African diaspora. In this edition, messages and panels were interspersed with video clips giving a glimpse of some previous events, which also included children's games, music, dances, skits and food. However, this year, due to the pandemic, new technologies had to be used, with the advantage of bringing together personalities from all over the world and avoiding travel. More than 120 people participated in the live event.
Chantal Chételat Komagata, secrétaire générale de la FPU, et Johnson Belangenyi, directeur de Swiss-Exile, ont salué les participants et donné quelques explications sur l’utilisation du webinaire en particulier la possibilité de recevoir une traduction simultanée français-anglais. L’accent a été mis sur l’importance de réfléchir ensemble à la situation de l’Afrique et de contribuer à une meilleure intégration bilatérale en apprenant à se voir comme des êtres humains à part entière, à se respecter et à s’apprécier, à surmonter toutes sortes de préjugés, de sentiments de supériorité ou d’infériorité ainsi que d’expériences discriminatoires. Intitulée « Contribution de la diaspora africaine à la paix ici et là-bas », cette journée a été une occasion de plus d’avancer vers la création d’« une famille humaine unie dans l’interdépendance et la prospérité mutuelle sur la base de valeurs universellement partagées », en tenant compte que chaque membre de la diaspora est entre deux mondes et peut contribuer à la paix des deux côtés, en s’investissant avec ses talents, ses rêves, ses ressources. En particulier on a évoqué les deux thèmes presque prophétiques de la Journée d’Afrique de l’année précédente sur le remplacement du franc CFA par une devise africaine et sur l’autonomisation des femmes ; ces thèmes se sont révélés d’actualité frappante tout au long de l’année.
Chantal Chételat Komagata, secretary general of UPF, and Johnson Belangenyi, director of Swiss-Exile, welcomed the participants and gave some explanations on the use of the webinar, in particular the possibility of receiving simultaneous French-English translation. Emphasis was placed on the importance of reflecting together on the situation in Africa and contributing to better bilateral integration by learning to see oneself as human beings, to respect and appreciate each other, to overcome all kinds of prejudices, feelings of superiority or inferiority as well as discriminatory experiences. Entitled "Contribution of the African diaspora to peace here and there", this event was one more opportunity to move towards the creation of "a human family united in interdependence and mutual prosperity on the basis of universally shared values ”, taking into account that each member of the diaspora is between two worlds and can contribute to peace on both sides, by investing with talents, dreams, and resources. In particular, were mentioned the two almost prophetic themes of the 2019 Africa Day on the replacement of the CFA franc by an African currency and on the empowerment of women; those topics have proved strikingly topical throughout the year.
C’est ensuite Dr. Tageldin Hamad, vice-président de UPF International, qui a pris la parole pour évoquer la responsabilité de chacun et le besoin de se repentir tout en étant plus attentif surtout à la jeunesse et aux femmes. La plupart des pays qui ont bien réagi au COVID 19 sont ceux gouvernés par des femmes. Dans tous les pays visités, UPF International soutient l’autonomisation des femmes, qui représentent la moitié de la population mondiale, et l’importance de les intégrer dans les solutions. Il a aussi mis l’accent sur la nécessité des pays de fonctionner en réseau pour surmonter les crises, et le bienfondé de la création d’une zone de libre échange au niveau du continent africain, qui est la plus vaste en terme de pays participants. Il a finalement salué le plan d’arrêter les armes, d’avoir des élections libres dans 20 pays d’Afrique en 2020 et le rôle fédérateur de l’Union africaine. C’est avec une mise en garde contre la désinformation concernant l’Afrique et une bénédiction du Parent céleste sur tous et sur l’Afrique qu’il a conclu son message.
Then Dr. Tageldin Hamad, Vice-President of UPF International, spoke about everyone's responsibility and need to repent while being more attentive to the youth and women. Most of the countries that have responded well to COVID 19 are those ruled by women. In all the countries visited, UPF International supports the empowerment of women who represent half of the world's population and the importance of integrating them into solutions. He also stressed the need for countries to network to overcome crises, and the merits of creating a free trade area on the African continent, which is the largest in terms of participating countries. He finally welcomed the plan to stop arms, to have free elections in 20 African countries in 2020 and for the unifying role of the African Union. It was with a warning against misinformation about Africa and a blessing from the Heavenly Parent over all and over Africa that he concluded his message.
Le panel francophone qui a suivi a traité de la violence faite aux femmes. Naïma Serroukh, fondatrice et directrice de Tasamouh, a posé plusieurs questions aux trois intervenants, Gabriella Dia, coordinatrice de projets pour la paix, l'égalité de chances et la justice, Tuncay Kaptan, travailleur social, et Amal Bouchiba, sociologue. Il s’est avéré que la violence faite aux femmes, pas nécessairement physique, peut aussi se comprendre comme des injures et un manque de respect. Dans certains pays du monde, le problème n’est pas pris au sérieux. La violence faite aux femmes représente la forme la plus fréquente de la violation des droits humains et un frein à l’égalité des genres. La relation de pouvoir de l’homme sur la femme semble normale aux yeux de beaucoup et vise à soumettre les femmes, comprises comme ayant un statut subordonné, tant en Europe qu’en Afrique. La situation de la femme dans la guerre, particulièrement lors de viols, laisse des traumatismes physiques et psychiques tels qu’il faut des professionnelles expertes dans ce domaine pour aider à la surmonter. Rien que le fait de parler à ces femmes et de leur permettre de s’exprimer représente déjà un défi, car tout le traumatisme est lié à la honte et la perte d’estime de soi. Comment dénoncer et sensibiliser les femmes à ces faits ? Il faut amener les compétences de la diaspora dans le pays d’origine pour faire de la prévention en abordant le sujet ouvertement et d’éliminer les tabous. Des interventions concrètes sont nécessaires sur le terrain, comme en Lybie. Cela implique d’avoir plus d’expériences et de formation ici pour l’amener là-bas.
Les panélistes ont ensuite abordé la question de la violence que subissent les femmes dans des familles monoparentales. Surtout s’il s’agit de migrantes sans éducation, ni connaissance de la langue du pays, elle n’arrivent pas à porter seules la responsabilité d’élever leurs enfants. Une union solide apporte beaucoup plus de soutien tant aux partenaires qu’aux enfants, ce qui peut s’extrapoler au niveau de communautés durables. Le contexte de la famille monoparentale est très différent selon le soutien de la société et peut s’appliquer aussi à un homme seul. En Afrique où c’est encore souvent l’homme qui dirige tout, une femme laissée à elle-même va devoir se débrouiller avec l’aide de ses enfants. Il faudrait établir des structures d’accueil pour prendre en charge ces femmes et leur famille afin de leur permettre de s’autonomiser, de se reconstruire et d’éviter que la situation se perpétue.
Pour terminer, les intervenants ont évoqué différentes possibilités de la diaspora africaine de soutenir l’Afrique : rester souvent en échange, reconnaître la beauté et la force de la femme africaine et la soutenir à revendiquer ses droits dans toute l’Afrique. A la fin, une suite de diapositives poignantes dépeignait des femmes et filles qui faisaient le geste « STOP ou NON à la violence » pour montrer leur soutien moral à toutes les femmes qui souffraient de ce fléau.
The French panel that followed dealt with violence against women. Naïma Serroukh, founder and director of Tasamouh, asked her three panelists, Gabriella Dia, coordinator of projects for peace, equal opportunities and justice, Tuncay Kaptan, social worker, and Amal Bouchiba, sociologist, a few questions. It turns out that violence against women, not necessarily physical, can also be understood as disrespect. In some countries of the world, the problem is not taken seriously. Violence against women is the most common form of human rights violation and an obstacle to gender equality. The relationship of power between men and women seems normal to many and aims at subjugating women, who are understood as having a subordinate status, both in Europe and in Africa. The situation of women in war, particularly during rape, leaves physical and psychological trauma such that professional experts in this field are needed to help overcome it. Just talking to these women and allowing them to express themselves is already a challenge, because the trauma is linked to shame and loss of self-esteem. How to denounce and sensitize women to these facts? It is necessary to bring the skills of the diaspora to the country of origin to do prevention by tackling the subject openly and eliminating taboos. Concrete interventions are necessary on the ground, as in Libya. It means having more experience and training here to bring him there.
The panelists then addressed the issue of violence suffered by women in single parent families. Especially if they are migrants lacking education or knowledge of the country’s language, they cannot bear the responsibility of raising their children alone. A solid union brings much more support to both partners and children, which can be extrapolated to the level of sustainable communities. The context of the single-parent family is very different depending on the support of society and can also apply to a single man. In Africa, where it is often the man who manages everything, a woman left to herself will have to fend for herself with the help of her children. Shelters should be established to care for these women and their families so that they can empower themselves, rebuild themselves and prevent a vicious cycle.
In closing, the panelists spoke of different possibilities for the African diaspora to support Africa: staying in relationship, recognizing the beauty and strength of African women and supporting them to claim their rights throughout Africa. At the end, a series of poignant slides depicted women and girls who made the gesture "STOP or NO to violence" to show their moral support to all the women who suffer from this scourge.
Le panel suivant, s’est déroulé en anglais sur les solutions pour surmonter la corruption. Modéré par Issa Abdullahi, co-fondateur du Swiss African Forum, il a réuni des experts dans ce domaine : Christa Kamga, qui a travaillé pour l’UNESCO et est active dans le domaine des média, Philip Ebalu, Vice-président de METSCO pour l’Arique de l’Ouest et Carl Bjertnes,co-fondateur de la coopérative d’investissement SEEDS. Dans une brève introduction au thème, Abdullahi a observé que le fait de ne pas traiter de manière décisive le problème de la corruption dans ses dimensions interne et externe augmente le niveau de corruption en Afrique. La corruption concerne et affecte tout le monde et aucune nation n'en est totalement libre. Son impact se fait sentir partout et il semble que plus on la combat, plus elle riposte violemment.
Dans la discussion qui a suivi, la corruption a été définie sous différents angles, en particulier, la corruption systémique (endémique) due aux faiblesses d'une organisation ou d'un processus, lorsque des fonctionnaires agissent de manière corrompue au sein d’un système qui est censé prévenir la corruption. Ils ont aussi évoqué la corruption comme une forme de malhonnêteté, une offense de la part de personnes en position d’autorité, dans le fait d’avantager ses intérêts propres ou ceux de son groupe ethnique et constaté qu’il s’agit d’une pandémie qui affecte le cœur humain. Tous les panélistes ont convenu que c'était devenu une grande préoccupation, compte tenu des dommages qu'elle causait chaque année. Ils ont également souligné certains termes communs à cette menace, notamment: Influence indue, abus de pouvoir pour des avantages privés, favoritisme, fraude, détournement de fonds, extorsion, blanchiment d'argent, obstruction à la justice, qui représentent une menace pour la bonne gouvernance et les normes sociales. Ils ont mis en évidence l’un de ses attributs les plus pervers, la cupidité, qui, en niant la transparence, fragilise les principaux moteurs d'une nation forte : ses institutions.
Finalement ils ont évoqué quelques solutions et suggestions aux gouvernements pour lutter contre la corruption:
- Vivre pour le bien des autres, surtout dans la fonction publique.
- Faire preuve d'une tolérance zéro à l'égard des pratiques de corruption en la combattant et démontrant leur engagement d’avoir une gouvernance intègre et un leadership exemplaire.
- Créer et renforcer des institutions de lutte contre la corruption et garantir la transparence de toutes les transactions ou entreprises
- Etablir des sanctions sévères pour lutter contre la corruption.
- Promouvoir un accord international pour fournir un soutien et une protection à tout dénonciateur qui aura conduit à révéler toute forme de corruption.
- Rapatrier des fonds volés identifiés sans délai ni conditions préalables.
- Eduquer les individus, nous, car tout système dépend de notre état d'esprit, de notre volonté et de notre intégrité personnelle.
- Remédier à l’injustice qui veut que ce soient les puissants qui fassent des lois pour les pauvres
- Dispenser une justice rapide puisque différée, c’est une justice refusée.
- Encourager les mesures de sensibilisation de la population aux maux de la corruption.
En conclusion, le gouvernement doit faire preuve d'une volonté politique et d'un engagement indiscutables pour lutter contre la corruption en s’assurant que le secteur privé soit propre et transparent et que la société civile, qui surveille toutes les parties prenantes, agisse et fasse des rapports avec un sens des responsabilités et de l'objectivité.
The next panel, in English, treated solutions to overcome corruption. Moderated by Issa Abdullahi, co-founder of the Swiss African Forum, it brought together experts in this field: Christa Kamga, who worked for UNESCO and is active in the media field in Korea, Philip Ebalu, Vice-President of METSCO for West Africa and Carl Bjertnes, co-founder of the investment cooperative SEEDS. In a brief introduction to the theme, Abdullahi observed that failing to deal decisively with the problem of corruption in its internal and external dimensions increases the level of corruption in Africa. Corruption affects everyone and no nation is completely free from it. Its impact is felt everywhere and it seems that the more we fight it, the more it responds violently.
In the discussion that followed, corruption was defined from different angles; in particular systemic (endemic) corruption due to weaknesses in an organization or process, when public officials act in a corrupt manner within a system that is supposed to prevent corruption. They also referred to corruption as a form of dishonesty, an offense by people in positions of authority, to advancing their own interests or those of their ethnic group, and found that it was a pandemic that affects the human heart. All the panelists agreed that it had become a big concern given the damage it caused each year. They highlighted certain terms common to this threat, which include but is not limited to: undue Influence, abuse of power for private benefits, inflation of contracts, favoritism, bribery, fraud, Kickback, embezzlement, extortion, money laundering, obstruction of justice, all of which pose a threat to good governance and social standards. They highlighted one of its most perverse attributes, greed, which, by denying transparency, weakens the main drivers of a strong nation: its institutions.
Finally they mentioned some solutions and suggestions to governments to fight against corruption:
- Live for the sake of others, especially in public service.
- Show zero tolerance for corrupt practices by fighting them and demonstrating their commitment to good governance and exemplary leadership.
- Create and strengthen anti-corruption institutions and guarantee the transparency of all transactions or businesses
- Establish severe sanctions to fight corruption.
- Promote an international agreement to provide support and protection to any whistleblower, who leads to the disclosure of any form of corruption.
- Repatriate identified stolen funds without delay or preconditions.
- Educate individuals, us, because any system depends on individual’s state of mind, will and personal integrity.
- Address the injustice that laws are made by the powerful for the poor
- Dispense fast justice (justice delayed is justice denied)
- Encourage measures to raise public awareness on the ills of corruption.
In conclusion, the government must demonstrate an undeniable political will and commitment to fight corruption by ensuring that the private sector is clean and transparent and that civil society, which monitors all stakeholders, acts and reports with a sense of responsibility and objectivity.
Animées par Olivier Gravrand, ing. Civil qui a participé à des projets en Afrique, a consacré les dernières minutes aux questions-réponses.
- Comment devrait agir une femme qui subit des violences ? Si elle jouit d’un environnement qui observe ce qui se produit et peut éviter l’isolement elle pourra s’en sortir, même aux mains d’une personne narcissique. Trouver des personnes de confiance pour se confier et ne pas faire d’actes qui risquent d’envenimer la situation.
- Comment faire pour qu’il y ait plus de femmes dans des positions de pouvoir ? Beaucoup de femmes ont la capacité de changer les choses et de mener à bien des projets, mais il faut être au bon moment à la bonne place.
- Est-ce que la corruption provient aussi des différences de normes dans les différents pays ? Même dans des pays à valeurs et lois communes, l’avidité pour des gains personnels est une pandémie qui affecte la gouvernance. Sensibilisation et éducation des valeurs sont essentielles dans chaque communauté, Etat et entre les Etats.
- Comment surmonter le cycle de violence intraconjugale ? Tout l’entourage en paie le prix et il faut des lois plus dures en Suisse et encore plus en Afrique où certains pays ne reconnaissent pas la violence économique et sexuelle. Il faut des espaces d’accueil, des spécialistes et un processus personnel des partenaires qui doivent apprendre à rompre les tabous et surmonter leurs limites.
Que peut faire la Suisse pour réduire la corruption émanant de la Suisse ? La Suisse a pu se cacher longtemps derrière des lois et le manque de transparence. Les nouvelles technologies devraient aider à éviter le travail des enfants et taxer toutes les transactions pour éliminer les spéculations. La situation s’améliore et la Suisse n’incite plus les leaders africains à garder leur argent dans des banques en contrôlant plus sévèrement les transactions. La Suisse peut aussi jouer le rôle de bon exemple à travers son Conseil fédéral, équilibré en hommes et femmes de différentes affiliations et provenances, capable de prendre des décisions consensuelles dans une société multiculturelle, et faisant preuve d’une diplomatie équitable. Du point de vue intérieur, on assiste à un processus de développement de la conscience individuelle et collective. Des actions qui étaient « normales », par exemple entre hommes et femmes, ne le sont plus car les femmes exigent le même respect qu’envers les hommes.
Hosted by Olivier Gravrand, ing. Civilian who has participated in projects in Africa, the last minutes were devoted to questions and answers.
- How should a woman who experiences violence behave? If she lives in an environment attentive to what is happening and can avoid isolation she will be able to cope, even at the hands of a narcissistic person. The crux is finding people one can trust to confide in and not do anything that could make the situation worse.
- How do we get more women into positions of power? Many women have the capacity to change things and carry out projects, but they have to be in the right place at the right time.
- Does corruption also stem from differences in values in different countries? Even in countries with common values and laws, greed for personal gain is a pandemic that affects governance. Awareness and education of values are essential in every community, state and between states.
- How to overcome the cycle of intra-domestic violence? The whole entourage pays the price and it takes tougher laws in Switzerland and in Africa, where some countries do not even recognize economic and sexual violence. What is needed are foster homes, specialists and a personal process of both partners, who must learn to break taboos and overcome their limits.
- What can Switzerland do to reduce corruption emanating from within? Switzerland has been able to hide for a long time behind laws and the lack of transparency. New technologies should help avoid crimes like child labor and taxing all transactions would eliminate speculation. The situation is improving and Switzerland is no longer inducing African leaders to keep their money in banks by more tightly controlling transactions. Switzerland can also play the role of a good example through its Federal Council, balanced in men and women of different affiliations and backgrounds, capable of taking consensual decisions in a multicultural society, and demonstrating fair diplomacy. From the inner point of view, there is a process of development of individual and collective consciousness. Actions that were "normal", for example between men and women, are no longer admissible because women demand more respect.
Pour terminer, la secrétaire générale de la FPU a remercié tous les participants et les acteurs du Webinaire, y compris les animateurs techniques, Konstantin Krylov et Michel Reymond, ainsi que les traductrices, Noëmie Komagata et Ye-Bonne Koyama, les modérateurs des deux panels et les orateurs ainsi que Johnson Belangenyi. Elle a rappelé le message d’une des vidéos, que le 21esiècle serait le siècle de l’Afrique et que des rencontres suivraient cette journée pour discuter plus longuement de thèmes d’actualité.
Finally, the secretary general of the FPU thanked all the participants and actors of the Webinar, including the technical facilitators, Konstantin Krylov and Michel Reymond, as well as the translators, Noëmie Komagata and Ye-Bonne Koyama, the moderators of the two panels and their speakers as well as Johnson Belangenyi. She recalled the message of one of the videos, that the 21st century would be the century of Africa and that meetings would follow to discuss current topics at greater length.